La première mise à jour des indices IRL effectuée par l’Insee après l’entrée en vigueur de la loi sur l’encadrement de loyer fait état d’une augmentation au T3 2012 de 2,15 % du tarif locatif de référence. Cet indicateur est également valable dans le cadre d’une relocation.
L’IRL s’établit à 123,55 au T2 2012
L’Insee note que l’indicateur IRL a été évalué à 123,55 sur la période de juin à septembre 2012, représentant une augmentation annuelle de l’ordre de 2,15 % du tarif des loyers. La dixième révision à la hausse de cette valeur de base est moins importante que taux observés au cours du second et du premier trimestre de l’année, s’établissant respectivement à 2,24 % et 2,2 %. Selon toute vraisemblance, cette amélioration provient d’une décélération de 0,3 % du taux d’inflation ces trois derniers mois. Les statisticiens s’accordent à dire que la diminution des tarifs est en corrélation avec le coût moindre des téléphones mobiles et de celui des carburants.
Quel impact sur les tarifs des loyers ?
Le relèvement des indices IRL n’implique automatiquement pas une hausse des loyers des patrimoines mis en location. Dans la pratique cette valeur de référence indique que les bailleurs qui appliquent une hausse de leur loyer ne devront pas dépasser le taux de 2,15 %. Il faut savoir que le changement de prix lorsque les clauses du bail l’autorisent, devrait intervenir à une période coïncidant à la date de l’anniversaire de la conclusion du contrat entre le loueur et son client. Il faut savoir par ailleurs que le propriétaire ne pourra pratiquer cette hausse que dans le cas où le bail signé par son client prévoit une révision tarifaire entre le 16/09/2012 et le 15/12/2012. À titre d’exemple, en se référant au nouveau taux de l’IRL, un loyer fixé initialement à 1000 euros sera majoré de 21,5 euros.
Des propriétaires compatissants
Malgré un relèvement de l’IRL, les bailleurs se montrant reconnaissants envers les locataires loyaux n’ont pas augmenté leur prix de location. Certains investisseurs, notamment ceux qui possèdent une maison dans les grandes agglomérations craignent que leur client résilie leur contrat de bail si le loyer devenait plus cher. Cette situation a permis selon l’Observateur Clameur de limiter à 1,2 % en variation annuelle la hausse des tarifs sur le marché locatif pendant les trois premiers trimestres de 2012 alors que le coût de la vie a connu une hausse de 1,9 % sur la même période. Les professionnels prévoient une progression de 1,5 % des prix locatifs pour l’ensemble de l’année.
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