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Pénurie de logements : la corruption des professionnels de l'immobilier gagne de l'ampleur !

Dans le secteur de l’immobilier, pots-de-vin et demande de frais en sus sont devenus monnaie courante depuis la survenue de la crise du logement. Zoom sur ces pratiques illicites.

Une triste réalité

Depuis ces dernières années, certaines régions de l’Hexagone sont devenues inaccessibles à la plupart des ménages français. L’insuffisance des revenus mensuels des foyers et la surestimation des loyers par les propriétaires sont autant de facteurs qui ont exacerbé la pénurie de logements. Conscients de l’importance de la demande par rapport à l’offre, certains professionnels de l’immobilier ont tendance à profiter de la situation en demandant des dessous-de-table aux personnes qui recherchent un toit dans les zones les plus recherchées du pays. En outre, de leur côté, les locataires n’hésitent pas non plus à booster leur chance de trouver un appartement ou un studio adapté à leurs besoins en soudoyant les responsables d’agence immobilière.

Les dessous-de-table ouvrent-ils vraiment toutes les portes ?

Si les pots-de-vin ont gagné de l’importance dans la recherche de logement, le succès de cette pratique n’est toutefois pas toujours garanti. En effet, les locataires les plus chanceux parviennent à dénicher le bien immobilier qu’ils convoitent après avoir soudoyé les prospecteurs immobiliers. Cependant, certains demandeurs y laissent leur argent et n’ont aucun moyen de se faire rembourser en cas d’échec de la demande. Comme la pratique est clandestine, les statistiques correspondant à l’effectif des locataires lésés ne sont pas quantifiées. Il en est de même pour le montant d’argent qu’ils perdent au cours de ces démarches frauduleuses. Les personnes en quête d’appartement en région parisienne sont particulièrement concernées par cette perte.

Les autres pratiques irrégulières fréquentes

La demande de dessous-de-table n’est pas l’unique pratique effectuée par les professionnels de l’immobilier. En effet, certains promoteurs utilisent des méthodes plus ingénues pour augmenter leurs recettes et soutirer de l’argent aux futurs locataires. L’une des méthodes les plus usitées est l’augmentation des tarifs des différentes prestations. C’est le cas du montant à régler lors de la clôture d’un contrat de location. Ce dernier peut s’élever jusqu’à 60 euros. De même, au moment de l’arrivée ou du départ d’un locataire, certaines agences peuvent exiger entre 40 et 100 euros avant d’effectuer l’état des lieux de la maison ou de l’appartement. En outre, les frais de relance des loyers impayés sont aussi une occasion pour taxer 20 euros aux occupants d’un bien immobilier mis en location.

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Specialiste du diagnostic immobilier et du marché de l'immobilier
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