Immobilier à Biarritz : forte disparité des prix des biens

Biarritz, les prix des biens immobiliers affichent une forte disparité selon leur emplacement géographique.

Les prix en baisse depuis l’été

Interrogé sur l’évolution du marché immobilier biarrot, Stéphane Péré-Lagareste, un haut responsable de l’agence Century 21 Sogecim, annonce qu’il s’inquiète pour l’avenir du secteur. Les prix affichent une forte tendance à la baisse, allant jusqu’à 10 % depuis le début de l’été. Toutefois, les situations s’avèrent disparates. Les zones centrales étant les plus touchées, par opposition au bord de mer où le contrecoup de la crise reste négligeable, voire sans effet. Toujours selon le représentant de Century 21 Sogecim, une aggravation de la situation est à craindre durant la saison d’hiver. Le nombre d’acquéreurs potentiels pourrait chuter jusqu’à 30 %, renforçant ainsi la précarité de ce secteur déjà très vulnérable. Comparativement à l’année 2011, l’année 2012 reste très inquiétante. Les ventes se tassent, les prix chutent, toutes les conditions sont réunies pour annoncer une crise.

Le bord de mer épargné

Les propriétaires continuent de régner en maître en bord de mer, a indiqué Stéphane Péré-Lagareste. Aucune baisse de prix n’est envisageable dans ces zones. En vertu de leur emplacement, les résidences avec vue sur la mer affichent souvent un prix inaccessible. Le mètre carré pourrait même atteindre jusqu’à plus de 10 400 euros contre 4 500 euros dans le centre. Dans le quartier de Milady, les villas de luxe peuvent même se vendre jusqu’à plus de 2 millions d’euros en fonction de leur emplacement géographique. Si cette situation semble profiter aux propriétaires, c’est loin d’être le cas pour les acquéreurs les plus modestes. Avec un budget limité, ils ne peuvent que se contenter des résidences datant des années 60 situées sur le long de la Rue de Madrid, a soutenu Stéphane Péré-Lagareste.

La crise s’annonce dans le centre de Biarritz

En revanche, la situation est totalement différente en centre-ville où le mètre carré peut se vendre jusqu’à moins de 4 300 euros. Tel est le cas d’une maison de 41 mètres carrés installée près de la place Georges-Clémenceau, vendue à 174 500 euros. A plus de 5 000 euros le mètre carré, il est possible d’acquérir un bel immeuble des années 30 avec ascenseur, parking et balcon. Sur l’avenue de la Reine Nathalie, un appartement de 87 mètres carrés a été vendu à 376 000 euros. Dans le quartier Espagne, le prix des résidences des années 80 a connu un net repli de l’ordre de 7 % sur l’année, portant le prix du mètre carré des maisons avec parking à 3800 euros.

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