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Enquête sur les aides au logement

L’Inspection Générale des Affaires Sociales a réalisé une étude afin d’évaluer les aides au logement. Il s’avère alors que ce dispositif de 16 milliards d’euros dont bénéficient plus de 6 millions de personnes en France n’a pas progressé en alternance avec le marché.

Les aides au logement

Les aides au logement permettent l’accès et le maintien au logement aux plus démunis réduisant le montant du loyer ou des mensualités d’emprunt immobilier. Ces allocations sont attribuées en fonction de la nature du logement et la composition de la famille. On peut citer entre autres l’allocation de logement familiale ou ALF, l’aide personnalisée au logement ou APL ou encore l’allocation de logement social ou ALS. Les bénéficiaires de ces aides au logement sont pour la plupart des ménages vivant au-dessous du seuil de la pauvreté dont les revenus n’excèdent pas les 800 euros. 6,3 millions de personnes profitent de ces aides en France, percevant en moyenne 212 euros mensuels. Le montant des allocations varie toutefois de 200 à 300 euros selon le statut du bénéficiaire informant sur l’entrée ou la sortie en chômage partiel. 16 milliards d’euros par an sont nécessaires à ces dispositifs pour contribuer à financer le loyer des ménages allocataires. Il a été constaté qu’à ce jour, avec l’augmentation de plus en plus importante des tarifs, les aides au logement ne semblent plus aussi efficaces malgré une augmentation de ces aides de 25 % entre 2001 et 2010.

Failles au niveau des allocations

Dans son rapport rendu public le 24 juillet 2012, Olivier Veber de l’Igas ou Inspection Générale des Affaires Sociales affirme que les allocations au logement ne suivent pas l’évolution du marché. En effet, 30 % des revenus des locataires sont destinés au loyer en raison de l’inflation du marché immobilier. Avec une augmentation de 25 % en près de dix ans, les allocations sont devenues insuffisantes et augmentent ainsi le taux d’effort des ménages. D’autre part, les services de gestion ne sont pas toujours performants. Les allocataires peuvent constater une baisse de 200 à 300 euros sur leurs allocations sans avoir été prévenus au préalable. Cette fluctuation de l’allocation dépend du statut du bénéficiaire. Suite à l’étude effectuée par l’Igas, des changements devront être apportés aux dispositifs pour améliorer les allocations de sorte qu’elles s’adaptent au marché immobilier. Pour plus d’efficacité, l’Igas propose une prise en compte des zones afin détecter celles où les allocataires supportent des taux d’effort élevés. La suppression des aides au logement auprès des propriétaires permettrait également d’économiser près de 60 millions d’euros. Enfin, le barème des aides au logement devrait être revu pour permettre de financer 57 % du loyer en diminuant ainsi le taux d’effort des ménages allocataires.

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Specialiste du diagnostic immobilier et du marché de l'immobilier
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