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Le volume des crédits immobiliers a chuté de 38,9 % depuis le début de l’année 2012, en raison de facteurs défavorables liés à la conjoncture économique actuelle et au durcissement des conditions d’octroi.
38,9 % de crédits de moins depuis 2012
En dépit des taux de crédits très avantageux, le volume des emprunts immobiliers a baissé de 24 % au cours de ces trois derniers mois en comparaison à la même période en 2011.
L’étude publiée par Michel Mouillart, professeur à l’Université Paris-Ouest, révèle sur les trois premiers trimestres de l’année 2012 un recul de 30,5 % des dossiers de demande de prêts.
Sur le secteur de l’ancien, le repli s’élève même à quelque 38,9 % malgré des taux en chute de 0,52 % depuis le mois de mars dernier.
Les observateurs ont enregistré la plus forte baisse des taux constatés depuis 2010, avec une moyenne de 3,38 % assurance non incluse.
De multiples facteurs sont évoqués pour expliquer la méfiance actuelle des Français vis-à -vis des crédits : la situation économique actuelle et la crainte du chômage, la fin du PTZ dans l’ancien ou encore le prix des biens immobiliers qui tardent à chuter. Les jeunes, de même que les consommateurs les plus modestes sont les plus touchés par la conjoncture du secteur.
L’Observatoire Crédit-Logement/CSA prévoit ainsi sur l’ensemble de l’année 2012 entre 120 et 125 mds € de crédits immobiliers contracté contre 160 mds € enregistrés au cours de l’année précédente.
Un recul de 20 % des ventes immobilières sur 2012
Les ménages ont demandé en moyenne 145 800 € au cours du mois d’avril dernier contre 152 900 € un an plus tôt. Le coût des opérations liées aux demandes est passé à 204 300 € contre 202 900 € en 2011. en ce qui concerne les transactions immobilières, un repli de 20 % est annoncé sur l’ensemble de l’année 2012, avec 550 000 biens vendus contre 700 000 l’année dernière.
 L’état de l’économie française ne laisse pour l’instant pas espérer une reprise des ventes dans les prochains mois.
Avec le manque de solvabilité des jeunes ménages, les transactions se limitent aux clients disposant d’un pouvoir d’achat assez élevé, avec un apport personnel conséquent. La crise aidant, les crédits à la consommation rencontrent également la méfiance des consommateurs.
Ainsi, au mois de septembre 2012, le nombre de ce dernier type de prêts est en baisse de 11,2 % en comparaison à l’année 2011, de source émanant de l’ASF, regroupant les sociétés financières en France. Ainsi, les crédits pour les voitures neuves ont chuté de 15,8 % à la rentrée tandis que les prêts personnels ont reculé de 15,4 %.
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